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VERS UN TRAITÉ MONDIAL HISTORIQUE ET AMBITIEUX ! 

EN I FR

Le 8 juin 2018, l’ONG No More Plastic est née, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Océan, avec pour mission de sensibiliser le public à la pollution plastique. Par nos actions, nous avons contribué à introduire dans le langage courant le terme « microplastique » et à alerter sur les enjeux sanitaires de cette contamination. 

Il y a cinq ans aussi, en juin 2018, National Geographic publiait son numéro spécial « Apocalypse plastique ».

Un numéro précurseur qui donnait déjà le ton :

déplastifier notre planète. 

Paradoxalement, bien que le monde entier ait pris conscience que ce sujet représente l’un des grands défis environnementaux, sociétaux, économiques et sanitaires de notre siècle, la production de ce matériau toxique n’a fait que croître au cours des cinq dernières années.

Elle est passée de 359 millions de tonnes en 2018 à plus de 460 millions de tonnes en 2022 et devrait dépasser les 600 millions de tonnes en 2030, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie.

 

Les emballages et l’industrie textile sont les deux premiers pourvoyeurs de cette inflation aussi funeste qu’exponentielle. 

La pollution plastique est avant tout une pollution invisible.

Elle commence bien avant l’apparition d’un déchet. Chaque produit en plastique génère des micro- et nanoparticules de plastique tout au long de son cycle de vie. Un exemple banal? Le simple fait de porter des baskets libère à chaque pas des microfragments de plastique dans l’environnement. 

L’économie circulaire sert aujourd’hui d’alibi pour prôner le recyclage de ce matériau. Or il est pernicieux de continuer à faire croire que recycler fait partie de la solution pour réduire cette pollution. Nous devons cesser de promouvoir cette idéologie et les intérêts marchands qu’elle entretient au bénéfice de quelques-uns et au détriment de tous.

Car l’objectif d’atteindre 100 % de plastique recyclé est une hérésie et un non-sens sanitaire.

Le plastique est un matériau nocif qui, lorsqu’il est remis en circulation, nous empoisonne de nouveau et compromet l’avenir des générations futures.

Les faits sont alarmants.

Nous ingérons l’équivalent d’une carte de crédit de microplastiques par semaine. Les micro- ou nanoplastiques pénètrent dans notre organisme par l’air, l’eau, la nourriture, mais aussi via les produits cosmétiques ou d’hygiène (dentifrices, crèmes, rouges à lèvres, serviettes hygiéniques), ou les vêtements en matière synthétique. 

Les femmes, les enfants et, plus encore, les bébés sont les populations les plus vulnérables à cette exposition.

Les particules plastiques sont ainsi dix fois plus présentes dans les selles des nourrissons que chez les adultes.

Leur présence dans le sang, le lait maternel et le placenta des femmes enceintes, d’où elles peuvent passer dans le fœtus, a aussi été mise en évidence par des travaux récents.

Un corpus croissant d’études éclaire également les effets délétères de ces microplastiques sur la santé.

Ils peuvent ainsi endommager les cellules humaines, mais aussi s’accrocher aux membranes externes des globules rouges et limiter leur capacité à transporter l’oxygène. Des liens de cause à effet ont été établis entre le plastique et les problèmes d’infertilité et d’immunité ou encore l’augmentation de maladies chroniques, comme le diabète, la maladie de Crohn, l’endométriose, les maladies cardio-vasculaires, le cancer du sein et du côlon.

 

Face à l’urgence sanitaire, il est impératif de prendre des mesures fortes pour éradiquer cette pollution, en réduisant drastiquement la production de plastique. 

Cette année, la France a accueilli la deuxième session de négociation sur le traité international sur la pollution par les plastiques, dont les conclusions sont attendues pour 2024. Cet engagement – le plus important depuis l’Accord de Paris sur le climat – pourrait marquer un tournant historique dans la lutte contre le plastique. Avec lui, nous avons une occasion unique d’éradiquer ce fléau à l’échelle mondiale si des décisions courageuses sont adoptées. 

C’est pourquoi, nous exhortons tous les gouvernements à agir en faveur d’une solution pérenne à la pollution plastique pour écrire un avenir durable.

 

Nous demandons que les industries utilisant du plastique vierge ou recyclé dans leurs produits aient l’interdiction d’employer dans leur stratégie marketing et leurs publicités le terme «écoresponsable» ou tout autre adjectif laissant penser que ce matériau contribue au bien-être de la planète, sous peine de sanctions pénales pour pratiques commerciales trompeuses.

Nous demandons en outre que toute société produisant et commercialisant des produits à base de plastique soit dans l’obligation de mentionner qu’ils libèrent des microparticules dans l’air et dans l’eau lors de leur utilisation et de leur lavage, en avertissant des risques qu’ils font peser sur notre santé, au contact de la peau ou de l’organisme. 

Nous plaidons aussi pour la création d’un fonds dédié à l’émergence d’une « économie sans plastique », financé par tous les industriels qui contribuent à cette crise sanitaire et écologique par leurs pratiques. Leur participation serait calculée au prorata du volume d’emballages en plastique ou plastique recyclé qu’ils produisent ou commercialisent chaque année. 

Nous appelons également les gouvernements à investir 1 milliard d’euros dans le fonds de « l’économie sans plastique » pour la mise en place et le développement de solutions innovantes, telles que les souches d’enzymes capables de dégrader le plastique.

Nous demandons qu'on cesse de privilégier le procédé visant au recyclage de ce matériau au profit de cette technologie déjà opérationnellequi ne demande qu’une volonté politique pour être mise en place à grande échelle. 

Nous demandons enfin que les dons effectués par les citoyens pour participer à ce fonds soient exonérés d’impôts à 100%.

Il est urgent que la recherche sur la pollution plastique avance, et vite. Il en va de notre avenir et de celui de la planète.

Nous exigeons l'arrêt immédiat de l'exportation des déchets plastiques de l'Occident vers l'Asie et l'Afrique. Mettons fin à cette pratique qui les stigmatise en les considérant comme la "poubelle du monde".

Nous vivons une période critique de bouleversements sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Réécrivons l’Histoire avec ce traité.

Nous sommes tous la solution.

Nous ne devons pas capituler face à ce tsunami de plastique.

Il n’est pas une fatalité, mais l’un des plus grands défis que nous ayons à relever.

Relevons-le.

Manifeste soutenu par Jeremy Irons, Jane Fonda, Wim Wenders, Ken Loach, Ebla Mari et Dave Turner (le casting du film "The Old Oak"), Helena Christensen, Carolyn Murphy, Penelope Cruz, Anouchka Delon, Marie-Agnès Gillot, Azza Slimene, Doina Ciobanu, Denni Elias, et bien d'autres.

No More Plastic Foundation a été partenaire de la 8e Semaine du Cinéma Positif, un événement qui s'est déroulé du 24 au 27 mai 2023, placé sous les auspices du Festival de Cannes.

Créée en 2016 par Positive Planet, cette semaine se consacre au cinéma qui change notre perspective sur le monde, éveille les consciences, interroge le monde et met ses arts au service des générations futures. La Semaine du Cinéma Positif rassemble les gens, repousse les frontières, influence nos modes de pensée et nos comportements, et invite les citoyens du monde entier à s'engager.

No More Plastic Foundation a également été fière de s'associer à National Geographic pour présenter une exposition éphémère captivante des photographies de Mandy Barker durant leFestival de Cannes.

Cette exposition temporaire vise à contribuer à la prise de conscience globale sur cette question cruciale, alors que la France accueille ce mois de Mai la deuxième session des négociations sur le traité international contre la pollution plastique. 

Dans le prolongement de cette exposition, Rosalie Mann, fondatrice et Présidente de No More Plastic, publie la tribune "l'hérésie du plastique recyclé" dans le numéro de juin du magazine National Geographic France.

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Email: progress@nomoreplastic.co

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